Legende
Histoire
Saint-Nicolas de Myre
Très populaire dans l'Orient chrétien
Au IVe siècle, saint Nicolas fut évêque de la ville de Myre, en Lycie, au sud-ouest de la Turquie actuelle. En 325, il aurait participé au premier concile œcuménique de l'Eglise, à Nicée. La sainteté de sa vie favorisa la vénération des fidèles et son culte devient très populaire dans l'Orient chrétien au début du Moyen Âge.
Le culte du Saint
En 1087, des marins de la ville italienne de Bari montèrent une expédition pour s'emparer des précieuses reliques du saint. Ils les mirent à l'honneur dans une basilique qui devint un important centre de pèlerinage, à partir duquel le culte du saint se répandit dans l'Occident chrétien.
En Suisse
La vénération de saint Nicolas fut favorisée par les chanoines du Grand-Saint-Bernard, dont c'est un des saints patrons. Ils jalonnèrent les routes suisses de prieurés, et c'est sans doute ainsi que l'évêque de Myre fut connu à Fribourg. Il est le patron de la ville depuis sa fondation vers 1157, et de l'église paroissiale consacrée en 1182.
Reliquaire de Saint Nicolas
Le monastère d'Hauterive acquit une relique du bras de saint Nicolas en 1506. Il dut la céder à la ville de Fribourg en 1514, deux ans après la création du Chapitre de St-Nicolas et l'érection de l'église paroissiale en collégiale. La précieuse relique fut placée dans un reliquaire en argent montrant un bras bénissant, celui-là même qui est exposé le jour de la fête du saint, le 6 décembre.
Légendes
De nombreuses histoires ont été rapportées sur la sollicitude du saint évêque à l'égard des plus pauvres et des enfants : il aurait délivré trois petits enfants qu'un méchant boucher voulait couper en morceaux, il aurait doté trois jeunes filles pour éviter à leur père de les vendre (d'où les trois boules d'or représentées dans la main du saint), etc.